1- Éviter que votre conjoint travaille jusqu’au dernier jour du départ afin de vous évitez d’être seule à tout gérer. Car oui tout se fait mais c’est un projet familial avant tout à travers lequel chaque membre de la famille peut prendre une place et des décisions en fonction de lui.
2- Éviter les invitations familiales et amicales, qui vous font certes très plaisirs, mais qui rajoutent à la charge de choses que vous avez à gérer.
3- Éviter de vous engueuler avec votre conjoint, car plus que jamais vous avez besoin de douceur et de soutien, l’un comme l’autre pour vivre au mieux cette nouvelle aventure.
4- Éviter d’accueillir toute votre famille pour les fêtes avant de vider, préparer et nettoyer entièrement votre maison pour la louer pendant 7 mois.
Bref éviter de faire comme si tout était normal.
En septembre quand tout s’est aligné pour que nous puissions réaliser ce voyage, j’ai senti en moi, que je n’avais plus peur de tout lâcher: travail, maison, amis, famille… le travail de développement personnel que je réalise sur moi depuis plusieurs années, m’a permis de dépasser, traverser cette peur de tout lâcher, je suis rassurée aujourd’hui sur ma valeur et je n’ai plus besoin (du moins ce que je crois !) de reconnaissance de l’extérieur.
Seulement, ma peur du vide est toujours bien présente, de ce fait, en quittant mon travail, mes relations de travail, mon lieu de vie, ma maison, mes amis ….
Et bien, il est nécessaire de laisser de la place à l’acceptation de toutes ces étapes, alors que moi j’ai remplis, optimisé, organisé, rentabilisé.
Tout est fait certes dans les temps, la maison, les bagages, les au revoir, le lancement de l’école, l’administratif… et j’en passe… mais à quel prix!
Les enfants ont été malades non stop, Tom c’est tapé des crises d’angoisse, moi des insomnies et Raf a accumulé beaucoup de colère.
Bref à refaire peut être que je serai gagner par les mêmes travers mais je serai vigilante à tout cela.
Vous qui découvrez ce post et qui avait envie de vivre une aventure de voyage, je vous invite à être vigilants à tous ce que vous allez programmer avant. Il faut du temps, des espaces temps vides pour digérer, intégrer tous ces changements en cours et à venir.
Voilà j’ai terminé mon petit état d’âme du lundi matin !!
Au moins nous on a pas été chiants : on a mangé et bu les 3 aperos de départ reportés, décalés puis annulés 😉. Partie remise !!