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Heureux qui comme Ulysse


Loire Atlantique! On y est, on avance à saut de puce, pour apprécier pleinement le bord d’océan, étapes magnifiques, campings déserts, piscine pour nous tout seul, emplacement au choix, nous sommes les rois des rois!

La preuve en est, installé au milieu des mobiles homes, les clients du camping nous observent comme au zoo, nous sommes de l’autre côté de la barrière, pour un peu on nous jèterait des cacahuètes !



D’ailleurs, le safari de planète sauvage est à quelques kilomètres de là, et nous ne manquons pas l’occasion pour découvrir ce magnifique parc animalier nouvelle génération avec cerise sur le gâteau une présentation pédagogique du milieu océanique avec les dauphins, magiques…et très instructif !




Les étapes vendéennes sont superbes, toujours le long de l’océan, peu de dénivelé et c’est tant mieux! Les petits pépins mécaniques sont je l’espère définitivement réglés et les vélos bien soignés.

Reste les hommes! (et les femmes cela va sans dire) qui pédalent avec entrain le matin, avec appétit le midi, et en mode « saoulé j’veux vite arrivé » à l’heure du goûter!





Il est vrai que les journees sont denses malgres tout, Avec généralement 5 h d’étape en moyenne, une pause de midi, à raison de 10km/h nous évoluons au rythme de 40km par jour. Parfois plus de 50, parfois un peu moins.


Mon ado de tom commence à « souffrir » un peu de l’éloignement des copains, le numérique et les réseaux lui font miroiter un monde parallèle idéal où tout est mieux, mieux que quoi je sais pas , mais mieux … et ça lui fait envie.

J’imagine bien que ce doit être parfois pesant de vivre avec ses parents pendant que la vie de la bande n’est pas accessible …passer 7 mois à côtés de sa vie d’ados, surtout au début, c’est pas simple. Nous sommes témoin chaque jour de l’ascenseur émotionnel vécu par notre jeune ado! Les coups de fatigues, les coups de blues dissipés peu après par des éclats de rires ou d’euphories communicatives colorent notre périple, les kilomètres ne sont pas les mêmes selon le moral des troupes, parents que nous sommes traînons bien plus que les bagages quand le mood est plus bas! Inversement les bornes défilent à vive allure lorsque l’humeur est à la deconne!



Maya vie sa meilleure vie, gère à distance ses relations avec ses copines, ses papys/ mamies , gère aussi sa fatigue à vélo, comme une grande, elle progresse aussi en gestion des devoirs, elle arrive même parfois à prendre du plaisir!!

Non je deconne, elle vrille systématiquement dés que l’on prononce le mot « école »,

Pour la bouffe par contre de sacrés progrès, elle fini par être très raisonnable, elle goûte de nouveau aliment et mange désormais de tout sans broncher!

Non je deconne, c’est toujours la misère, on tourne au jambon pasta et nutella pour éviter tout infanticide!



Bref, on prend goût à notre vie de nomade ! Bien conscients de vivre une parenthèse privilégiée, pas beaucoup de confort certes, mais ce n’est pas la priorité, on goûte la vie au jour le jour avec son lot de surprises, on se découvre chaque jour davantage et apprécions ces pures moments comme autant de souvenirs à raconter!





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